En français, le mot « sujet » a différents sens. Il peut désigner ce qui est soumis à un pouvoir (sens politique), ce qui fait l’action d’un verbe (sens grammatical), ce de quoi on parle (sujet d’une conversation) et ce qui reçoit des qualités ou un attribut (sens technique philosophique).
En philosophie, on peut définir la notion de « sujet » en un sens un peu restreint : le sujet renvoie à un être capable de penser, d’être conscient, de recevoir des sensations et d’accomplir certaines actions.
Remarque : la notion de « sujet » en philosophie est moderne. On considère qu’elle émerge avec la pensée de Descartes au XVIIe siècle. Ici, nous allons parler de « sujet » parfois de façon anachronique.
Pour aborder la notion de sujet, on va passer par le truchement de notions qui l’accompagnent : la conscience, l’inconscient, autrui, l’existence et le temps, le désir.
Une excellente lecture sur le sujet en art : Daniel Arasse, Le sujet dans le tableau
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